Entrainement RP de Genesis

PRISON D'ARGILE

Je pénètre dans ma salle d'entraînement, l'air pensif. J'allume la lumière puis m'ssois au milieu de la salle. Aujourd'hui, j'ai l'intention de créer un Jutsu très puissant, capable d'absorber le Chakra de mon adversaire rapidement. Je commence à réfléchir au moyen de povoir immobiliser l'ennemi le temps de lui prendre entièrement son Chakra.

Il faudrait que je trouve un moyen de le maîtriser le temps de lui prendre toutes ses réserves de Chakra. Il faut que j'arrive à créer une forme autour de lui avec mon argile qui l'entourrait complètement. Je pense qu'une forme en sorte d'igloo marcherait, pour l'enfermer dedans. Je n'ai qu'à essayer ça tout de suite avec un clone.

Je malaxe intensement mon Chakra puis créer un clone de moi même avec mon argile.

Clone d'Argile!! Voyons avec lui si mon idée convient...

Je regarde mon clone avec insistance puis lui fais signe de s'assoir.

Tu vas m'aider à créer un Jutsu très puissant. Je vais créer une prison d'argile autour de toi et absorber progressivement ton Chakra. Si tu te sens trop fatigué, je t'enverrai un peu de mon Chakra, mais pour le moment, tu vas essayer de t'en sortir avant d'avoir épuisé la totalité de ton Chakra. D'accord?

Le clone acquièsse et s'assois à un mètre environ de moi. Je malaxe longuement mon Chakra puis l'envoie dans mon argile. Je créer ensuite un igloo avec mon affinité autour de mon clone. Je commande ensuite à mon argile de récupérer le Chakra de mon double, comme il le fait avec le mien. Au bout de plusieurs minutes, je pose mes mains sur la paroi d'argile et récupère le Chakra de mon clone stocké dans mon argile. Je reste ainsi un très long moment, absorban,t l'énergie de mon double, jusqu'à ce qu'il arrive à casser un morceau de la paroi. Il sort de la prison, essouflé puis me regarde. Je lui envoie un peu de mon Chakra pour qu'il retrouve sa force rapidement.

Bravo, tu en es sortis, mais c'était un peu long pour un clone aussi fort que toi. Maintenant, si tu veux bien, je vais essayer de t'empécher de sortir de là dedans. Ton objectif reste le même pour le moment que le précédent, tu dois t'échapper de cet endroit qui t'enferme avant de disparaitre. C'est partit.

Le clone me fait à nouveau un signe de tête pour approuver puis se rassoit sur le sol, au milieu de sa prison, après y être en,tré par le trou qu'il avait fait précédement. Je reste debout devant mon igloo d'argile, réfléchissant à un moyen de bloquer la sortie de mon clone. Au bout de quelques instants, une idée me vint.

Bon, imaginons que je récupère son Chakra, et que je bloque sa sortie en même temps avec quelque chose de puisant. Avec l'aide de mon propre Chakra, que j'enverrai dans toute la paroi, les murs de la prison se reformeront aussitôt en cas de choc. Oui, c'est tout à fait cohérent, il ne reste que la pratique...

Je referme le trou avec un peu d'argile puis repose mes mains contre la paroi. Je sens à nouveau le Chakra de mon clone venir à moi. Je malaxe rapidement le mien et en envoie à travers toute la prison. J'entends mon clone s'égiter à l'interieur, n'arrivant pas à percer le mur. Au bout de cinq minutes, je sens le Chakra de mon double faiblir. Je m'apprête à arreter pour le laisser sortir quand un vacarme survient. Mon clone sors par le point opposé de la prison, en face de l'endroit où je me trouve. Je le regarde, surprise.

Comment ça se fait? Pourtant j'ai envoyé mon Chakra dans toute la paroi.... hum...

J'entre dans mon igloo, incrédule. Je frappe sur tous les murs, qui se referment rapidement. Mon attention se porte sur un morceau du mur qui se referme moins rapidement que les autres. Il se trouve près de l'endroit par où mon clone est sortit. Je ressors et fais signe au clone d'y retourner, après lui avoir envoyer un peu de Chakra. Il y retourne rapidement, sans contester, mais avec des lueurs de peur dans les yeux.

J'ai compris mon erreur. En observant la restructuration du mur j'ai pu constater que la partie la plus éloignée de moi se refermait moins vite qu'ailleurs. J'en déduis que mon Chakra y est moins concentré, et donc moins efficace.

Je reforme de nouveau le trou causé par la sortie de mon clone. Je pose mes mains sur le mur et y envoie mon Chakra, en même temps que j'en ressois de mon clone. Je commence à me déplacer lentement au tour de ma prison d'argile, faisant ainsi bouger mon point faible en Chakra. Mon clone s'agite à l'intérieur et pousse des cris d'incompréhension. Je continue ma manoeuvre pendant plusieurs longues minutes, tournant toujours autour de mon clone emprisoné. Le temps passe lentement, réduisant le Chakra de mon clone. Au bout d'un moment, j'entends un petit bruit, et le Chakra que je ressois s'arrête. Mon clone a disparu dans un nuage de fumée blanche. Je détache mes mains de la paroi et détruis la prison d'argile. Je le range dans mes sacs et m'assois sur le sol, silencieusement.

J'ai réussis... alors en bougeant autour de cette prison, on peut bien déplacer le point faible en Chakra... cette technique est très puissante, à condition que l'utilisateur puisse au moins faire quelques pas...

Je soupire, me lève, prends mes affaires posées par terre près de la porte, puis quitte la salle pour aller me reposer un peu chez moi, épuisé par ce vas et viens de Chakra à l'intéreur de mon coprs

COULEE GLUANTE

J'entre dans la salle d'entraînement et trébuche sur quelque chose à cause du manque de lumière. Je trouve rapidement l'interrupteur et allume la petite lampe, puis je balance le caillou responsable de ma chute. Je me place ensuite au centre de la pièce et commence à malaxer mon Chakra. Aujourd'hui, j'ai l'intention d'apprendre une technique destructrice, capable d'anéantir un ennemi sur le champ. Après avoir malaxer une bonne dose de Chakra, je pose mes deux mains sur le sol, et y envoie beaucoup d'argile bourrée de Chakra, de façon à en faire une marre. Un tout petit étang se forme au centre de la pièce, de quelques centimètres seulement de profondeur, au lieu d’être un immense marécage de plusieurs mètres de profondeur. Je regarde ma création avec attention puis éclate de rire.

Ce n’est pas avec ça que je vais l'ensevelir! Il s'enfoncera même pas d'un pouce! Je ne suis pas doué du tout pour le Ninjutsu, c'est clair! Bon allez, il faut que je reste sérieuse... mais c'est trop drôle! Un peu de calme...

Je me concentre un long moment, puis arrive enfin à me calmer. Je malaxe à nouveau mon Chakra, puis l'envoie encore dans mon argile. Je pose ensuite mes deux mains sur le sol, faisait ainsi tomber l'argile en lévitation en une marre un peu plus grosse que la précédente. Je constate à nouveau l'absurdité de ma technique ratée. Je garde le silence avant de rire de moi-même, de nouveau.

... Je suis vraiment... trop nul... mais c'est trop marrant!

Je m'assois en tailleur, réfléchissant à un moyen de former un marais en utilisant moins d'argile. Une idée me vient au bout de quelques minutes de réflexion. Je concentre les particules d'argile pour en former un visqueux, gluant. Je retente ma technique, qui cette fois, aboutit à un résultat plus satisfaisant. La marre s'est agrandit d'un côté, jusqu'au mur de la salle d'entraînement, et sur un bout de la porte qui mène à l’extérieur. Je stop mon argile et le ramène à moi. Je m'avance vers la porte de la salle puis l'ouvre.

Je vais allez m'entraîner dehors, il y a plus de place qu'ici...

Je sors et marche jusqu'à une grande plaine verdoyante.

Ici ce sera parfait pour perfectionner ce Jutsu.

Je m’assois sur le sol et regarde autour de moi, avant de m’allonger pour mieux réfléchir.

Il faut que j’arrive à agrandir ma marre, pour en faire un immense marécage… bon, en faisait de l’argile visqueux, j’arrive à mieux l’étaler, et en plus, il devient gluant et tout collant. Maintenant, il me faut trouver comment l’agrandir encore… En même temps, il me faut y mettre de la profondeur, chose qu’y met impossible pour le moment. Il me faudrait faire de l’argile très solide pour faire un gros trou dans le sol, mais je n’obtiendrai qu’un gros bloc d’argile dur, et ce n’est pas le but. Par contre, peut-être que si je fait un gros trou dans le sol, et que je modifie ensuite mon argile en matière visqueuse, j’obtiendrai peut-être le résultat souhaité.

Je malaxe mon Chakra et le renvoie dans mon argile car il a déjà consommé le précédent. Je ensuite contracte mon argile et en fait une matière très solide, que je lâche sur le sol de la plaine en un vacarme assourdissant. Je retire ensuite mon éléments très solide, et le transformant en matière visqueuse petit à petit. Je me concentre ensuite et pose mes deux mains sur le sol. Une grosse marre se créer de mon argile, engouffrant toutes les plantes sur son passage, mais cependant, il y a très peu de profondeur, sans doute le précédent trou pas assez évolué. Je le regarde avec attention mon résultat.

Délire... il faudrait que j'arrive à le faire encore plus grand, et avec de la profondeur...

Je prends plus d'argile et le transforme en élément solide. Rapidement, je fais deux gros trous par terre, puis retransforme mon argile en matière visqueuse. Je relâche pour finir mon argile dans le trou formé en posant mes mains à terre Cela produit un grand boum et un immense marécage apparaît. Je reste là, le souffle coupé. Je regarde avec stupéfaction l'immense nappe bien gluante qui se dresse devant moi. Je pose mon pied dedans, il commence à s'y enfoncer profondément. Je le retire et saute de joie.

J'ai même réussis à le faire profond cette fois... waouh...

Une idée me vient tout à coup à l'esprit. Subitement, je compose des signes avec mes mains puis attends. Rien, pas un bruit, pas un mouvement. Soudain, quatre dragons d'argile sortent du marécage. Ils font plusieurs mètres de hauteur. Je reste immobile, sans vraiment comprendre ce qui se passe sous mes yeux. Un des dragons s'arrête devant moi et baisse sa grosse queue. Je monte dessus puis escalade jusqu'au haut de son crâne. Son corps est très solide, comme de la pierre. Il plonge dans le marécage, m'emportant avec lui, puis en ressors indemne.

Trop cool!! Avec ce marécage, je peux invoquer ces dragons que j'ai créés avec une autre technique!! Je peux même respirer dans ce marécage, c'est trop bien! Vive l'argile! Je sens que je vais adorer cette affinité, elle a tellement d’avantage… comme le sable !

Je saute du dragon pour redescendre sur terre. Je regarde une dernière fois mon oeuvre, puis pose mes mains l'une contre l'autre et ramène l'argile à moi, détruisant ainsi les dragons et le marécage. Je le remets dans mes sacs puis repars en direction de ma salle d'entraînement pour continuer mon apprentissage de ninja.

KUCHIYOSE : KIRIKIRI NO MAÏ

J’entrai dans la salle d’entraînement, épuisé suite à mon dernier entraînement. Je balancai mes affaires par terre, puis m’avançai vers le centre de la salle, qui est la plus grande des salles d’entraînement. Je m’assis en tailleur et réfléchis au moyen d’invoquer Kamatara, ma belette géante. J’avais déjà signer un pacte avec elle, représenté par un tatouage apparaissant sur ma main au contact du sang. Je leva ma main en direction de ma bouche et me mordis jusqu’à saigner du pouce. Je plaquai ensuite mon doigt en sang dans le creux de mon autre main, faisant ainsi apparaître un tatouage à l’encre noire jusqu’à mon poignet. Je posai ensuite ma main par terre, la paume face au sol, les yeux rivés par terre.

Kuchiyose ! Kirikiri no Maï !!

Un gros nuage de fumée blanche se rependit sur le sol, me cachant la vue de mon invocation. Espérant avoir invoquer une immense belette armé d’une faux géante, je poussai un long soupire en ne voyant qu’une petite boule de poils sans queue ni oreilles faire son apparition devant moi. Ne désespérant pas, je mis le petit animal dans un coin de la pièce et retourna au centre de la pièce. Je soupira à nouveau puis me mordis le doigt. Je le collai une fois encore dans le creux de mon autre main avant de la poser par terre. Je pris une longue inspiration puis retins mon souffle en attendant de voir le résultat.

Kuchiyose ! Kirikiri no Maï !

Un nouveau petit nuage de fumée blanche apparut, puis s’évapora, pour laisser place à une autre mini belette, mais cette fois, avec de petites oreilles touffues. Je pris un air las avant d’aller déposer l’animal aux côtés de son congénère.

Génial… avec des oreilles cette fois…

Je retournai à ma place et préparai à nouveau mon invocation. Un nuage de fumée laissa place à une belette, toujours identique. Au bout de plusieurs essais défectueux, je m’allongeai sur le sol et restai perdue dans mes pensées.

A quoi ça me sert d’avoir passé un pacte avec Kamatara si je ne suis même pas capable de l’invoquer en cas de besoin ou lors d’un combat de haut niveau… pff…

Je réessayai encore, un bon nombre de fois, jusqu’à obtenir une belette un peu plus grosse que les autres, avec ses deux oreilles, et cette fois, une jolie petite queue poilue. Je commençai à sentir la fatigue me gagner, mon Chakra s’affaiblir.

Merde, presque plus de Chakra… ça tombe à pic…

Je réitèrai mon invocation, mais cette fois, c’est une belette totalement différente qui apparut sous mes yeux étonnés. L’animal me regardait farouchement, puis s’installa sur mes genoux et se blottit contre moi.

Tiens, c’est bizarre ça, celle-là est plus grosse que les autres, plus amicale aussi, elle à peut-être une conscience…

Je la fixai à mon tour puis la pris par les pattes avant et la soulèvai jusqu’à ce que je puisse la regarder dans les yeux.

Dis, tu sais dire quelque chose toi ?

…,…,…,…,m…, manger…

J’écarquillai les yeux, stupéfaite. L’animal me parlait comme le ferait un être humain ordinaire. Je sortis une petite barre de chocolat de la poche de ma veste puis en coupai un morceau et lui mis devant la bouche. La belette se jetta dessus et le dévora rapidement.

Tu me plais bien toi. Il faut que je te trouve un nom, tu en as déjà un ?

Kimatari.

Je réfléchis longuement puis fais un signe de tête pour acquiescer. Je posai l’animal sur mon épaule puis le regardai. Je commençais à penser que nous serions inséparable, et qu’il m’aiderait à invoquer son maître en cas de besoin. Je retentai l’expérience de l’invocation, un peu plus motivée par l’évolution des belettes que j’invoquais.

Kuchiyose !! Kirikiri no Maï !!

Un énorme nuage de fumée traversa la pièce, laissant ensuite apparaître une armée de petites belettes comme les précédentes, sans queue ni oreilles.

Pff… j’y arriverais pas… bah, c’est déjà bien pour le moment, j’ai progressé…

Je commençaot à désespérer, quand Kimatari, toujours sur mon épaule, commença à me lécher le cou pour me redonner du courage. Je repris espoir et retentai encore une fois l’invocation.

Kuchiyose !!! Kirikiri no Maï !!!

Une étrange fumée, plus épaisse que les précédente m’entoura. Je me sentis bizarre, un sentiment étrange m’envahit. Quand la fumée se dissipa, je constatai avec étonnement que j'étais installé sur de magnifiques ailles blanches. Je me penchai pour apercevoir une énorme queue qui se balançait, et une faux géante tenue par les pattes d’un animal. Mon invocation lèva la tête et me regarda, puis me posa à terre.

Waouh… la détermination fait des miracles… mais va falloir m’entraîner, sinon j’y arriverai une fois sur quinze…

Qu’est ce qui se passe. Pourquoi m’as-tu appelé ?

Euh… excusez moi…de vous avoir dérangée, je m’entraînais à vous invoquer.

La belette géante rangea sa faux sur son dos.

Bien sur, appelles moi quand tu veux, même si ce n’est que pour une toute petite chose.

Puis elle disparut dans un gros nuage blanc. Je récupèrai mes affaires et balançai toutes les belettes dehors par une petite porte. Ces andouilles se dirigaient chez moi, suivant la seule odeur qu’elles connaissaient.

Zut, je vais devoir me les coltiner dans mon jardin…

Je récupèrai Kimatari et le reposai sur mon épaule avant de quitter la pièce et de la fermer à clé, content d’avoir finalement réussit.

ARMURE ULTIME

J’entre dans ma nouvelle salle d’entraînement et observe un peu la pièce. Après quelques minutes, je pose un grand sac d’argile sur le sol et l’ouvre en grand. Grâce à ma technique, je le soulève dans les airs et le modifie jusqu’à ce qu’il devienne assez fluide. J’ai décidé d’augmenter ma défense, grâce à une protection incassable. L’argile que je vais utiliser doit être rapide, pour se former autour de moi, mais très durs pour résister aux chocs subits. Je repends le fluide doucement autour de moi, à environ un mètre de mon corps, en en faisant une fine couche assez coulante. Je regarde la protection qui se trouve devant moi avec satisfaction, le résultat est plutôt pas mal à mon goût.

Héhé… il n’y a plus qu’à tester son efficacité à résister aux coups, je vais la tester avec ma propre force, qui n'est pas très développée pour le moment… allez, c'est partit!

Je donne un violent coup de poing sur la paroi lisse, mais ma main passe à travers créant un trou béant dans l’argile. Le fluide est très collant, mais pas assez résistant aux attaques. Je regarde le trou, ma main collante que je rentre dans la protection comme dans du beurre, puis commence à réfléchir à une solution pour remédier à ce handicap moteur. Je ne trouve pas comment modifier la consistance de l'argile pour le rendre beaucoup plus solide, sans l'endomager aux niveau de ses particules. Je commence à déséspérer, ayant peur de ne pouvoir jamais achever ma technique, qui me serait pourtant très utile lors d'un combat ou d'une mission, ou tout simplement en cas de danger....

L’argile est très collant mais beaucoup trop fluide pour parer les chocs... il ne fait que les atténuer en en engluant la source… il faudrait que je le solidifie rapidement, pour qu’il soit beaucoup plus efficace, car là, il ne sert presque à rien…vraiment à rien....hum... si seulement j'avais un peu d'aide...

Je reforme la paroi à l’endroit du trou en faisant coulée un peu d’argile dessus. Je me concentre pour le solidifier, mais rien à faire, je ne trouve pas la solution à mon problème. Enfin, une idée me vint. Je concentre les molécules et particules d’argile et les condense pour les rapprocher, et ainsi, en créer d’avantage. La paroi s’épaissit, arrête de couler, pour former une véritable couche d’argile dur et sec. Je souris en voyant le résultat satisfaisant. Je donne plusieurs grands coups d’affilé au même endroit, mais la paroi ne cède pas d’un pouce. Elle reste intacte. Pour un meilleur résultat, je colle les molécules de l’argile au maximum puis continu de frapper sur l’armure. Cependant, au bout d’une trentaine de coups puissants lancés contre la paroi d’argile, l’armure se fissure légèrement, puis de plus en plus. Je donne un violent coup dedans, et elle s’effondre complètement d’un côté. Je regarde les restes de fissures restés dans la paroi à côté du trou. J’ai du mal à comprendre pourquoi une masse aussi résistante et puissante s’est fissurée comme ça. Je décroche un bout d’argile contenant une fissure et le ramène à moi. Je l’observe, le faisant tourner entre mes doigts. La forme de la fissure me rappelle quelque chose, je suis sûre de l’avoir déjà vu.

Hum… je ne comprends pas pourquoi le mur s’est fissuré comme ça… et puis, je ne me rappelle plus où j’ai vu je genre de fissures, ça m’énerve… bon, il faut que je me concenre...

Je m’amuse à modifier le morceau d’argile jusqu’à le rendre totalement fluide. Puis je l’envois valser sur un bout du mur de protection. Or, le fluide tombant sur le morceau d’argile très sec rebouche un peu la fissure. Je constate l’expérience involontaire avec étonnement. Je regarde attentivement la paroi du mur avec la fissure, puis celle ou je viens de lancer inconciement le fluide.

Ca y est, j’ai compris, la paroi était tellement dure qu’elle s’est déshydraté, et donc cela a engendré des fissures dans le mur ! J’ai déjà vu ça dans le désert de Suna, la ou il y a de la terre sèche, qui se craquelle de partout à cause du manque d’eau !Je suis vraiment trop bête, s'était pourtant très simple à trouver!

Je reforme à nouveau le mur et le rend le plus fort possible. Réfléchissant un instant, je prends un peu d’argile que je rends légèrement visqueux, avant de l’envoyer partout sur la paroi. Je regarde le résultat qui a l'air de conclure mon expérience, et de finir ma technique.

Voilà, comme ça, la paroi reste dure tout le temps, sans se craqueler, et en plus, si l’ennemi arrive à traverser la partie dure, il sera embêté par cet argile bien visqueux, et quand il sera coincé dedans, il ne pourra plus faire grand chose, et je pourrai lui faire tout ce que je voudrai …

Je casse un bout de mon mur et sors à l’extérieur de la protection. L’argile visqueux est invisible. Je frappe sur la paroi pendant environ une heure, et voyant qu’il ne se passe rien, je stop ma fatigue inutile. Maintenant, il ne me reste plus qu’à m’entraîner à utiliser cette technique très rapidement en cas de besoin, en consument le moins de Chakra possible. Je détruis le mur d’argile d’un geste de la main, et pose les particules par terre. Rapidement, je les lève et m’en entoure, solidifiant les molécules au maximum, puis balance une couche d’argile visqueux sur la paroi interne : mission réussite en quelques secondes seulement. Je souris en pensant à ma nouvelle technique puis l'éxécute encore une fois, pour être sûre de bien la maîtriser. Je prends ensuite mes affaires, et quitte la pièce, toujours en souriant, il ne me restera plus qu'à m'entrainer à consommer moins de Chakra pour son utilisation.

SHIN NO KAMI

J’entrai tranquillement dans la salle d’entraînement. Je déposai mes affaires sur le sol, dans un coin de la pièce. Je m’avançai vers le trou creusé dans le mur qui servait de fenêtre, dont on ne pouvait voir ce qui se passait de l’autre côté que de l’intérieur. A présent éclairée par les reflets de la lune, je commençai mon entraînement.

Je me mordis le doigt puis je déposai quelques gouttes de mon sang sur la petite marque que j’avais sur le haut de la poitrine. Un tatouage apparu alors sur mon buste, allant du haut de ma poitrine jusqu’aux extrémités de mes épaules. Une douleur intense commença à me parcourir le corps au niveau du tatouage tracé à l’encre noir, mais je m’y étais habituée, à force.

J’avais déjà en tête quelle sorte de technique j’allais apprendre à maitriser ce jour là, et j’avais besoin d’aide. Je posai alors mes mains sur le sol. Un nuage de fumée apparut alors au beau milieu de la pièce.

Kuchiyose no Jutsu !

Mes deux Shikigami apparurent alors au centre de la fumée. Zenki s’approcha de moi pour me mettre une frappe amicale. Je souris en voyant mes deux invocations rester immobile en attendant mes ordres après ce petit instant amical. Je m’approchai donc d’eux pour leur expliquer leur mission.

Zenki ! Toi, tu va rester là sans bouger. Je vais m’entraîner à utiliser une technique sur toi. Kohki ! Toi, tu nous regarde. Nous allons normalement tomber inconscient, au bout de quelques secondes, tu me frappes la tête ! Ca devrait stopper ma technique. N’oublies surtout pas, sinon tu ne nous reverra jamais ! J’ai trouvé cette technique dans un parchemin de techniques interdites, alors ça doit être vraiment dangereux…

Les deux Shikigami reculèrent d’un pas, puis baissèrent la tête pour approuver. Je composai alors quelques signes en regardant Zenki. D’habitude, Kamatara était ma partenaire dans tout mes entraînements à deux, mais pas aujourd’hui, pour la première fois. Je pensais à elle, en espérant pouvoir la revoir un jour.

*Kamatara… Pardonne-moi, je ne peux pas risquer ta vie, cette fois… Je risque d’y passer, ainsi que mon coéquipier, alors je préfère que ce soit un de ces Shikigami… A bientôt j’espère, mon amie…*

Je fixai alors Zenki en prononçant quelques mots, le nom d’une technique.

Shin no Kami !

Je regardai Zenki, et nos deux esprits furent plongés dans une autre dimension. Je la détaillai un long moment, cherchant désespérément une pointe de couleur. Tout était gris foncé autour de nous. La pénombre régnait en maître sur cette dimension. Seul les couleurs de Zenki apparaissaient un peu plus loin.

Le dessous de la pièce était d’un noir profond, comme un trou gigantesque, parsemé de légères nuances violacées. Je regardai autour de moi, pas de murs, pas de plafond, rien du tout, vraiment rien. Pour m’approcher de mon Shikigami, l’affaire était plus que difficile. Mais quelque chose me troubla, le trou noir était de plus en plus visible, et ses nuances de plus en plus grosses. En un instant je compris, nous tombions.

Ce que j’avais lu à propos de cette dimension était donc vrai, il s’agissait bien d’un trou noir qui allait nous absorber. Je devais sortir de là au plus vite et emporter Zenki avec moi. Mais comment faire ? Le seul moyen était de stopper la technique, mais de notre dimension. Je commençai à paniquer, en voyant que nous nous rapprochions de plus en plus du trou noir.

*Kuso ! Je ne vais pas mourir ici… Pas dans cette technique… Alors que je n’emmène personne avec moi… Non, non, non ! Je ne vais pas mourir maintenant !*

D’un coup, tout disparu, je me retrouvais allongée sur le sol de la salle d’entraînement, le visage de Kohki penché sur moi. Il avait suivit mes ordres et m’avais frappé assez fort pour rompre mon attaque. Je cherchai du regard mon autre Shikigami que je trouvai affalé par terre à côté de moi. Je souris, un peu plus et nous étions foutu. Alors ce parchemin interdit disait vrai, la technique avait bien marchée comme dans l’énoncé. Je restai allongée comme ça un très long moment, redoutant le jour où je devrai retourner dans cette dimension, mais cette fois sans réveil possible, et avec mon ennemi avec moi…

Je soupirai, puis décidai d’y retourner, encore une petite fois, pour voir si il n’y avait vraiment pas de solution possible, à l’intérieur. Je fis signe à Zenki et Kohki de me frapper de nouveau après quelques instants. Puis je retournai dans ma technique, mon corps tombant sur le sol de la salle d’entraînement.

De nouveau proche du trou noir, je tentai de m’en approcher le plus possible. De plus près, il ressemblait à une bouche ouverte, comme celle d’un démon. Je décidai donc d’invoquer le mien pour voir la réaction produite. Le Chakra de Shichibi m’envahi, puis je me transformai en Bijuu à sept queues. Je fus propulsée vers le haut, puis je rouvris les yeux.

Ca faisait plusieurs heures que je dormais, allongé dans la salle. Cette fois, mes Shikigami ne m’avaient pas encore frappé. Alors, est ce que les Bijuus étaient bien les démons les plus forts de ce monde ? Capable de résister à des techniques de suicide collectif ? Je me relevai et quittai la pièce sans un mot, en faisant signe à mes invocations de s’en aller.

KUCHYOSE NO JUTSU
SHIKIGAMI

J’entre en courant dans la salle d’entraînement, toute essoufflé d’avoir couru un long moment pour y arriver. Je lance mes affaires dans un coin de la pièce puis m’assois pour souffler un peu, avant de commencer à m’exercer sur une nouvelle technique.
Accoudé contre l’un des murs de la salle, je repense à ses deux créatures malsaines que je vais tenter d’invoquer aujourd’hui. Je revois leurs yeux étranges remuer dans leur orbite en forme d’étoile. Je frissonne légèrement, ayant un peu peur de me retrouver de nouveau en face de ses deux démons, mais je me rentre dans la tête qu’il vaut mieux les avoir sous contrôle que comme ennemis.
Je me relève, après quelques minutes de repos, puis avance vers mon sac arrivé un peu plus loin après que je l’ai lancé. J’y récupère mes parchemins, ensuite, j’y repose celui d’invocation de Kamatara puis celui de Teireda. Enfin, je fixe le dernier qui me reste avec attention, hésitant un peu tout à coup. Je me décide à l’ouvrir, puis je vois un nom marqué en haut du parchemin, avec une empreinte de main faite avec du sang.
Je me coupe le pouce à coup de dent puis je fais couler le sang sur toute ma main. Avec le sang qui se trouve sur mes doigts, j’inscris mon nom et mon prénom sur le parchemin, puis j’y pose a main, en guise d’empreinte. Je regarde mes bras, mais aucun sceau ne se forme. Je reste un instant hébétée, mais une immense douleur me submerge en dessous de mon cou. Me retenant de hurler, je pose ma main au dessus de ma poitrine pour essayer d’atténuer la douleur, mais rien n’y fait, jusqu’à ce que le sceau disparaisse. Je referme ensuite le parchemin et le range dans mon sac, avant de m’essuyer la main contre le mur.
Je prends mon courage à deux mains, pose ma main ensanglantée sur le haut de ma poitrine, puis compose les signes d’invocation : Cocon, Chien, Coq, Singe, Mouton. Je pose ma main sur le sol en retenant mon souffle, effrayée par le résultat qui pourrait se produire. La marque d’invocation des Shikigami apparaît sur le sol, puis un écran de fumée enveloppe toute la pièce. A sa fin, je regarde autour de moi mais ne vois rien, que du vide.

*Mince alors… J’y comprends plus rien. Déjà, le sceau d’invocation ne s’est pas mis dans le creux de mes mains, comme pour mes autres invocations, mais au dessus de ma poitrine. Ensuite, il m’a fait extrêmement mal alors que pour les autres, je n’avais rien sentis. Maintenant, il n’y a rien quand je les invoque, ces saletés de Shikigami…*

Je soupire, un peu énervé par ce vide un peu trop prononcé, puis je recommence l’opération. Cette fois, je ne tremble plus de peur, mais d’excitation à l’idée de réussir cette épreuve que je viens de m’imposer. Après s’être dissipé, l’écran de fumée entourant la pièce laisse apparaître une grosse bestiole jaunâtre, qui me regarde avec des dégoût. Je regarde ses quatre yeux me fixer, puis la bête disparaître.

*Gloups… Ce n’était pas le bon Shikigami… Moi je voulais celui à un œil et l’autre à cinq yeux… En plus, il n’était pas de la bonne couleur celui la… Alors ça veut dire qu’il existe au moins cinq Shikigami, ayant chacun un chiffre d’yeux et une couleur différent….*

Je tire une tête d’enterrement avant de me préparer à recommencer mon rituel d’invocation. Mon Chakra n’est pas au mieux de sa forme, mais j’essaye de l’oublier un moment, pour mieux me concentrer sur les bons monstres que j’essaye d’appeler. Je repose ma main au sol, puis la fumée apparaît, laissant découvrir le Shikigami rouge à sa dissipation. La bête me regarde elle aussi d’un air dédaigneux, mais je n’y fais pas attention, trop contente de ma réussite. Le démon tente alors de s’enfuir, mais je me précipite vers lui.

Hé !! Ne t’en va pas ! Je ne t’ai pas dis de partir !

Le monstre me regarde comme s’il souriait en pensant à se moquer de moi.

J’ai signé le pacte d’invocation des Shikigami, donc tu dois m’obéir ! Pareil pour les autres, mais le bleu et toi m’intéresser plus particulièrement, alors tu ne bouges pas !

D’un coup, le monstre se retourne vers moi et me regarde vraiment amèrement. Il tient fermement son long bâton et s’apprête à me frapper avec. Prise de panique de peur de mourir si jeune, j’utilise mon argile pour le stopper. Effrayé à son tour, le monstre recule un peu, puis ne bouge plus. Je le regarde un moment, puis voyant qu’il n’attaquera plus, je recommence mon invocation. Cette fois, c’est le bleu qui fait son apparition tant attendue. Il regarde son semblable, puis le rejoint sans m’attaquer. Je m’approche d’eux, lentement, pour ne pas qu’ils se sentent menacés.

Je ne vous veux pas de mal, ni me battre, ok ? Je sais que vous n’êtes pas doués pour parler, ni pour réfléchir correctement, mais j’aimerai que vous soyez mes compagnons de batailles… Si vous refuser, je serai obligée de vous attaquer, et si je le peux, vous détruire… Mais si vous accepter, nous deviendrons en quelques sorte des amis, et on se battra ensemble…

Les deux Shikigami se regarde un moment, communiquant sans doute par téléphatie, puis ils s’avance vers moi, en baissant le tête. Je me retourne vers la porte, puis sors après avoir repris mon sac.

Il y aura beaucoup d’action, je vous l’assure…

Puis je quitte les lieux sans ajouter un mot.

TECHNIQUE DE SOINS EXTREME

Fatigué, mais bien décidé à me donner à fond, je me dirige vers la salle d’entraînement de Suna. Je pose mes affaires près de la porte après avoir pénétré dans la pièce. La lumière du jour éclaire bien mon environnement, ce qui m’aidera à y voir plus claire pendant mes opérations chirurgicales. Je me décide donc à commencer mon entraînement, en appelant Kamatara qui me servira de coéquipier.
Je compose les signes Cochon, Chien, Coq, Singe, Mouton, puis me mords le pouce avant de poser mon sang sur mon autre main. Je pose ma main droite à plat sur le sol, faisant apparaître Kamatara dans un nuage de fumée grisâtre. Je regarde ensuite mon invocation, l’air un peu gêné.

Bonjour Kamatara. Aujourd’hui, je t’ai appelé pour que tu m’aides à apprendre une technique médicale. Il faut que je travaille d’abord sur une plaie ouverte, et si je blesse trop profondément un clone, il va disparaître. Je voudrais donc te faire une blessure sur le flanc, assez grave, mais en aucun cas tu ne seras en danger. Si je n’arrive pas à te soigner moi-même, j’ai des objets de soin au cas où.

Bien. Commençons vite, je vais me blesser.

Kamatara prends sa faux, et se fait une grosse taillade sur tout le flanc qui se trouve face à moi, pour me permettre d’y accéder plus rapidement. Elle pousse ensuite son arme et retire son vêtement pour me laisser le champ libre.
Je regarde avec horreur la plaie, puis soupire longuement. Pour ne pas faire souffrir d’avantage mon amie, je me prépare rapidement à utiliser ma technique de soin. Je malaxe alors mon Chakra puis positionne doucement mes mains sur la plaie, l’une sur l’autre, écartant de chaque côté mes annulaires et auriculaires. Un cri de douleur de mon invocation en sentant mes mains sur sa plaie à vif me fait frémir.
Du Chakra vert émane alors de mes mains, commençant à soigner Kamatara. Au bout d’un long moment, je n’ai réussit qu’à refermer une petite parcelle de sa blessure, temps que je n’aurai pas lors d’un combat. Je me penche alors vers la tête de mon invocation.

Ca va aller Kamatara ? Tu peux tenir encore un peu ou c’est vraiment trop dur à tenir ?

Ne t’inquiètes pas, j’ai confiance en toi, tu vas y arriver, et je tiendrai jusque là…

Je fais un petit sourire à Kamatara qui essaye de m’encourager. Je continue alors mon opération, mais elle dure vraiment longtemps, pour pas beaucoup de résultat. Je commence alors à chercher d’où vient le problème lorsqu’un nouveau cri de Kamatara me fais sursauter, me faisant enfoncer mon avant-bras dans son flanc, lui arrachant un nouveau cri. Elle tourne alors la tête vers ma moi, effrayée.

Comme ça je ne vais pas tenir longtemps par contre ! Accélères un peu s’il te plait, où va prendre un de tes trucs de soin pour moi, et on continuera après… Vite…

J’essaye de retirer mon bras de la plaie en voyant le regard légèrement tétanisé de Kamatara mais je ne fais qu’aggraver la situation. Kamatara pousse un nouveau hurlement, en se tortillant de douleur.

*Kuso ! Si je bouge ma main pour aller chercher mon sac, je vais l’achever !*

Je commence à désespérer en sentant le Chakra et les forces de Kamatara diminués peu à peu.

*Il faut que je réessaye ma technique, ça doit marcher ! Il faut peut-être que j’y mette plus de Chakra que tout à l’heure… Kamatara…*

Je recommence ma technique, posant ma main libre sur son flanc. Un Chakra vert jaillit de mon membre, mais cette fois bien plus vif que la dernière fois. Les forces de Kamatara frôlent le zéro, lui faisant perdre presque connaissance. Je commence à hurler le nom de mon invocation, de rage d’être responsable de son tourment. Une explosion de chakra sort alors de main, venant pénétrer la plaie qui se referme rapidement à cet endroit. En quelques secondes, je soigne toute sa blessure, mais ma main est toujours dans son ventre. Je pose alors ma main près de mon bras, de façon à cicatriser la plaie en même temps que je retire mon bras. Je tire alors fort et vois ma main couverte de sang en ressortir. Kamatara pousse un petit gémissement, puis je sens son énergie remonter. Elle tourne difficilement la tête pour articuler quelques mots avant de s’endormir.

Je te l’avais dis, que tu y arriverai.

Tu es vraiment forte, mon amie… Je comprends pourquoi Winry te fait confiance, et moi aussi d’ailleurs… Je m’appelle Genesis… Kamatara, merci…

Elle s’endort rapidement, quand à moi, je reste au près d’elle un long moment après avoir fini de soigner sa blessure.

Protection impénétrable:

Après avoir réfléchi un très long moment à la prochaine technique que je veux créer, je me décide enfin sur une technique de protection pour un grand nombre de personnes, ou un village entier. Je me dirige donc vers un endroit assez vaste, en l'aucurence une grande clairière, où je compte m'entrainer avec l'aide de plusieurs clones d'argile de qui devrai protéger contre des attaques aléatoires.
J'arrive donc au lieu prévu puis pose mes affaires près par terre, au beau milieu de l'herbe. Je compose ensuite le signe de Tigre en me concentrant un peu.

Clones d'argile!

Une petite armée de clones apparait, environ une vingtaine de sosies de moi, qui à elle seule me vide rapidement d'une bonne partie de mon Chakra. Je regarde ensuite mes doubles puis les défie du regard. Je m'approche d'eux, lentement, puis pose une vintaine de kunai à côté d'eux.

Aujourd'hui, je vais essayé de mettre au point une technique de protection impénétrable et sur une grosse distance, et pour cela, j'ai besoin de vous. Un instant...

Je compose les signe du Cochon, Chien, Coq, Singe, Mouton avec mes mains, puis me mords le doigt. Je le pose sur mon autre main, puis la pose à terre couverte de sang. Des signes d'invocation apparaissent alors sur le sol, que je regarde rapidement. Un gros nuage de fumée fait son apparition.

Kuchyose: Kamatara!

Je regarde mon invocation, apparue près de moi, puis fait de même mais en changeant de main.

Kuchyose: Teireda!

Ma deuxième invocation apparait alors, au côtés de son prédécesseur. Je regarde alors les clones.

Donc, je vais créer une barière protectrice qui va nous entourer, mes invocations et moi, et vous, votre but va être de la briser pour nous attaquer. Vous avez le droit à tous les recours, tactiques, armes que vous posséder, mais vous dever faire de votre mieux. C'est partit...

Les clones acquiès puis prennent les kunai posés par terre. Ils se préparent alors à attaquer à mon signal. Je les regarde en souriant puis me tourne vers mes deux invocations.

Même si vous êtes blessés, vous ne devez pas bouger, c'est un exercice, vous n'aurez rien de grave, mais je veux savoir si cette protection est vraiment indestructible...

Je malaxe longuement mon Chakra, mais voyant que mon Chakra est presque à sec, à cause de mes techniques d'invocation et de clonages, je prends mon sac et y trouve une pilule ébergétique que je mange rapidement. Je compose alors le signe du Dragon puis du Serpent tout en me séparant de mes invocations. L'argile contenu dans mes sacs sort alors de son étuit pour venir s'agrandir indéfiniment et nous envelopper tous les trois, formant une sorte de sphère tout autour de nous. Je regarde mon argile en levant la tête puis vois qu'il est très solide, ne craignanat pas l'eau ni aucune autre affinité à priori.
Les clones, quand à eux, se préparent à donner l'assaut, il foncent droit sur le demi globe d'argile puis le frappe violement avec leurs armes. Il en viennent ensuite à frapper à l'unisson, voyant que la protection se ressoute à chaque coup.
J'observe attentivement la paroi supérieure accabléede coups. Elle vibre très souvent, créant de petites fissures, mais qui se reconsolide par la suite. Un peyu de poussières me tombe dessus, mais mon argile est très solide, il résite. Mes invocations regardent elles aussi les parois, Teireda prête à nous sortir de là par le sol à tout moment critique.
Au bout de plusieurs longues minutes, des heures peut-être, les clones, épuisés, tombent sur le dessus de ma protection, faisant tomber quelques grains d'argile à l'intérieur au passage. La paroi est intacte, de chaque côté. Je fais donc une brêche dans le mur puis fais signe à Kamatara que c'est à son tour d'y aller. Elle sors donc, la paroi se refermant derrière elle, les clones, disparaissant.
J'entends alors un long sifflement, digne de la faux de Kamatara en action, puis nous sommes secoués d'un petit seisme du à la puissante du choc de la bourrasque Futon contre la paroi d'argile. Voyant que mon armure résiste aussi au attaques de Ninjutsu, je relâche mes mains, puis le tout disparait rapidement. Je me dirige alors vers mon sac, le remet sur mon épaule, puis m'en vais. Avant de ne plus pouvoir voir mes deux invocations, je leur adresse quelques mots, sans même tourner la tête.

Le seul moyen de rendre la paroi incassable, c'est que je garde mes main dans la position du Serpent... en tout cas, merci de votre aide, fidèles amies...

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